On s'Etait Dit...

Après un long repos et une flemme inqualifiable et surtout interminable en matière d’efforts physiques, SF (jeune casse-cou dynamique :0) a décidé de reprendre ses rollers.

Mers premiers pas ou plutôt, premières glisses dataient tout de même de plusieurs mois, peut être même bien que ça se comptait en année !

Alors, la question qui me vint à l’esprit : le roller, est-ce comme le vélo, est-ce que ça ne s’oublie pas au fond ?

Première expédition : l’habillement (l’harnachement, vu la quantité de protections qu’il faut mettre. Les coudes, les poignets, les genoux… j’ai préféré me passer du casque tout de même ! Il faut mieux aussi se vêtir d’un vieux jean auquel on ne tient pas vraiment, et s’habiller plutôt chaudement pour les ballades nocturnes (préférables pour éviter les regards moqueurs).

Enfin, bref, me voilà parée. (J’aime ce surnom affectif qu’on m’a tout de suite donnée « Tortue Ninja ». Laissez-moi vous dire que pour la drague, l’équipement n’est pas très efficace ! Alors dans cette mauvaise posture, j’oubliais un peu mes élans de cœur, pour prendre mon élan tout court !)

Mais où faire ses premiers essais avant de se lancer dans les rues d’une ville qui n’est franchement pas « conçue » pour vous faciliter la tâche ?

Mon truc, c’est de pousser la table du salon dans ces cas là… oui, j’ai fait du roller dans le salon !! Je sais, la scène était mémorable mais je trouvais que le parquet lustré s’y prêtait bien.

Enfin, tout ça pour vous rassurer tout de même. Mon retour aux rollers s’est très bien passé. Certains passants n’ont pas hésité à me soutenir en me lançant : « Ah ! C’est le début ! Attention aux chutes ! » Euh… non… ce n’est pas vraiment la première fois mais je me suis bien gardée de leur dire. Il faut préciser qu’avec SF, il faut souvent repasser par un temps de réadaptation (ça me fait pareil quand je rentre de vacances, j’suis toute perdue). Donc, pas de chutes, quelques trottoirs contrôlés, quelques poteaux postés là par miracle pour se rattraper in extremis, pas mal de détours pour quelquefois juste traverser une rue (pourquoi aller tout droit, quand on peut zigzaguer à souhait et sans fin, pendant des heures… et des heures et des heures...)

L’expérience est à renouveler bien sûr. Le seul point négatif sans doute, c’est qu’après une longue période de non-pratique du roller, il faut retrouver son assurance, mais lorsque vous remettez vos chaussures après une séance de glisse, là, il faut pendant quelques secondes, réapprendre à marcher !

BONNE GLISSE.