Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

On s'Etait Dit...


Index des rubriques

Discussions actives

Recherche


Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

SIGNE PARTICULIER : ROLLERMAN

Phénomène de société incontesté, qu’en est-il aujourd’hui de la pratique du roller et autres sports de glisse ou sports extrêmes ?

Le roller n’a pas perdu de son intérêt. Il génère toujours autant, semble-t-il, d’adeptes, tous les ans et plus particulièrement lorsque la saison y est propice, même si ce sport fait moins parler de lui. En fait, ce sport a tout simplement gagné ses galons, sa reconnaissance et poursuit son chemin, toujours par le biais d’associations ou de pratiquants moins chevronnés qui assouvissent leur plaisir en solitaire, à deux, voire en bande.

Très vite opposés aux skateurs, les rollermen ont vu leur sport prendre aussi des directions divergentes. Il y a les glisseurs du dimanche et ceux qui en font un sport vraiment extrême en s’imposant des figures. On entendra beaucoup parler de ces riders des cités qui ont comme terrain de jeu et de glisse les infrastructures bétonnées d’une ville qui au fond, avait perdu un peu de ses couleurs et de son mouvement.

La glisse, en effet, c’est le mouvement perpétuel, sans interruption, comme pour rivaliser avec l’espace temps. Le temps ne s’arrête pas, un rider ne le doit pas non plus. Qui dit « figé », dit sans doute « mort », sans vie, l’échec. Non seulement, le rider remet ainsi en question, cette notion de temporalité mais c’est aussi lui même qu’il pousse à l’extrême.

On comprend mieux la notion d’extrême, d’abord significative des figures réalisées, puis symbole des limites repoussées toujours un peu plus loin. L’extrême, c’est un mode de vie à part entière, c’est vivre dans le risque permanent me direz-vous.

Mais le risque n’est pas tant dans l’effort acrobatique que dans le décalage et parfois la marginalité des pratiquants. Risque, extrême , pourquoi ces mots qui font frémir d’avance ? Pour symboliser une différence, la reconnaissance d’une liberté certaine, un goût, une passion unique, voilà ce qu’il faut de nos jours comprendre dans l’appellation sport extrême.

Quant à l’aspect compétition et pratique du sport en lui même, la fréquence différenciera le sport de l’activité de pur loisir. Comme dans toutes disciplines, on peut partir de l’échelon le plus bas qui consiste à s’adonner aux rollers une fois de temps en temps, sans contrainte ni challenge, à l’échelon le plus haut qui vous plonge dans les compétitions, les podiums et les récompenses.

Le roller plus artistique (on pourrait penser au patinage artistique?) est sans doute une dérive, un échappatoire à ces deux alternatives restrictives, ce qui permet de dépasser le stade du loisir hebdomadaire quand la passion est trop forte, et de bannir toute forme de discipline imposée par les règles de concours que nous connaissons tous.

Enfin, en quelques mots, bien loin de cerner le phénomène roller tendant à devenir plus instauré au sein de nos sociétés, suggérons, pourquoi pas que le roller trouve sa place dans chaque sac de voyage, qu’il ne concurrence ni vélo ni auto, mais trouve sa juste place en tant qu’avancée non pas technique ou technologique mais purement de loisir.

Ecrit par SF, à 22:33 dans la rubrique "".



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom